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La ville de Montréal fonce dans le smog

Le droit à l’autonomie s’envole

L’adoption de la réglementation qui interdira l’installation des poêles et des foyers au bois sur l’île de Montréal sera mise en vigueur en date du 28 avril 2009. Notez toutefois que les installations existantes ne sont pas affectées pour l’instant par cette nouvelle réglementation.

En utilisant comme prétexte la protection de la santé publique et en accusant le chauffage au bois comme source principale du problème de smog à Montréal, le comité exécutif de la ville a opté pour une solution plus politiquement payante. Lors des consultations publiques qui ont eu lieu en mars, l’industrie du chauffage d’appoint a très bien démontré au conseil les améliorations qui pourraient être apportées sans pour autant détruire une industrie locale.

C’est avec des arguments trompeurs tels que la comparaison des poêles à bois vs l’automobile ainsi que la mention de décès prématurés que les environnementalistes, les éco-ci et les éco-ça ce sont tous ralliés à cette cause. Et pourtant, selon statistique Canada, il n’y a pas plus de décès au Québec aujourd’hui qu’il y en avait il y a 5 ans. En ce qui concerne l’automobile, uniquement l’émanation de particules fines fut prise en considération. Vive les jeux de mots de nos politiciens.

Maintenant que cette réglementation a été adoptée, tous les citoyens qui ont omis de défendre leurs droits perdront l’autonomie qu’ils avaient en cas de panne électrique sous peu. Cette première étape qui a été franchie ne fera qu’accélérer les environnementalistes pour faire des pressions. L’énergie renouvelable sera donc remplacée par des combustibles fossiles beaucoup plus polluants, un surplus de consommation électrique et un beau statut de précurseur pour la ville de Montréal et ces politiciens.

Les belles soirées d’ambiance au coin du feu deviendront pour les Montréalais de simples mémoires d’antan. Il reste maintenant à voir, si les pertes d’investissements immobilières seront aussi faciles à accepter pour ceux qui ont omis démettre leurs opinions aux consultations publiques.

Il est évident que certaines mesures ce devaient d’être établis pour améliorer la qualité de l’air et réduire la quantité de particules fines dans l’air à Montréal. Mais, plusieurs options auraient pu être mises en place pour obtenir des résultats plus rapides et ne pas priver les citoyens de leurs droits.

  • Les poêles et foyers au bois certifiés EPA (agence de protection environnementale américaine) auraient apporté cette amélioration à l’assainissement de l’air tout en utilisant une énergie qui ne contribue pas aux gaz à effet de serre comme les combustibles fossiles.
  • Des interdictions sous peine d’amendes rigoureuses auraient pu être instaurées et diffusées sur les ondes radio lors des épisodes de smog dépassant un niveau raisonnable et sécuritaire pour la population.
  • Des incitatifs municipaux et gouvernementaux auraient pu aider les citoyens possédant de vieux appareils à faire la transition vers des poêles à bois moins polluants.

Les résidents seront maintenant forcés de s’accrocher à ces vieux poêles polluants afin de garder leurs sécurités et autonomies. De là, notre réflexion qu’aucune amélioration ne sera perçue pour des années à venir et que la ville de Montréal a choisi d’encourager le monopole d’Hydro-Québec et les grandes pétrolières au lieu d’investir dans l’économie locale.

Ce tournant néfaste à l’encontre de la technologie durable est déplorable pour l’ensemble de la population et non seulement pour les résidents de Montréal. Les gaz à effet de serre seront toujours une responsabilité de société et nous en subissons tous les retombés. La seule solution est à notre avis, l’utilisation d’énergie renouvelable par préférence.

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